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14 décembre 2011

La Voyance, une possibilité à la portée de tous

 

Il est souvent difficile d’abandonner des convictions qui sont nées de traditions et « d’idées reçues » dont les origines sont quasiment moyen-âgeuses.

Le manque d’informations sérieuses, parmi les désinformations dont nous sommes saturés, maintient ces idées au bénéfice de ceux qui savent les exploiter.

La voyance n’est pas un « don exceptionnel » que seules quelques personnes privilégiées auraient reçu en cadeau du ciel… car la notion de surnaturel ne manque pas d’être avancée, faute de preuves et d’arguments.

Affirmer un don, c’est se placer dans une position avantageuse, c’est dominer les autres dans ce qu’ils ont de banal ; mais c’est aussi pouvoir les convaincre de cette supériorité pour éventuellement les exploiter.

Depuis plus de trente ans j’exerce la profession de « voyante ». Je consulte en cabinet et par téléphone, j’ai écrit plusieurs ouvrages traitant des Tarots, de la Numérologie et de l’interprétation des Rêves (éditions Trajectoire), j’ai présenté bon nombre de conférences et j’anime des stages sur des thèmes des « arts divinatoires ». Comment en arriver là ?

Il est vrai que petite fille je possédais beaucoup d’intuition ; comme bien d’autres enfants. Pensionnaire dès mon jeune âge et jusqu’à l’adolescence dans une institution religieuse, je m’amusais à vérifier l’exactitude de ces intuitions. C’était un jeu avec mes camarades à qui j’annonçais de petits évènements : visites de parents, promenades ou sorties. D’autres gamines avaient au départ les mêmes possibilités, mais lorsqu’elles en parlaient dans leurs familles elles se heurtaient aux moqueries, aux réprimandes et parfois aux menaces nées de vieilles superstitions. Je n’ai pas subi ces inconvénients et contrairement à mes petites amies j’ai pu continuer à m’intéresser à ces possibilités, ce qui évidemment les a développées. Il me semble qu’il en est ainsi de toutes les « dispositions naturelles » sportives et artistiques, comme la musique, la danse et le chant.

Tous les humains possèdent ces dispositions « intuitives » à des degrés différents. Il faut en prendre conscience, ne pas céder aux influences et les développer par le travail, le savoir et la connaissance. C’est une tâche qui n’est pas qu’intellectuelle. Si elle exige la connaissance pratique de techniques qui ont fait leurs preuves, elle ne peut s’épanouir que par un « travail sur soi ». Utiliser ces techniques avec la maîtrise des perceptions extrasensorielles et une culture de plus en plus large en différents domaines, permet au « voyant » de renseigner ses consultants sur les difficultés ou les réussites qu’ils connaîtront dans un futur plus ou moins proche.

Ces réalités que j’ai vécues démystifient bon nombre d’idées reçues qui ont toujours cours à propos de la voyance. J’ai le désir de les faire connaître à tous ceux qui s’intéressent aux « arts divinatoires », d’autant plus que j’ai constaté combien une personne mal informée pouvait être la proie de gens malhonnêtes affichant des qualités plus ou moins imaginaires.

 

Le « don de voyance » n’est pas exceptionnel.
Il constitue un potentiel que possède chaque être humain.

 

Des publicités tapageuses tendent à affirmer le contraire sans que les moindres preuves soient fournies par des êtres qui se prétendent exceptionnels.

Pour ma part je suis à même de prouver ce qu’est réellement la voyance. Je suis à même de donner à chacun le pouvoir d’éveiller cette possibilité endormie. Je le fais depuis pas mal d’années avec des résultats absolument irréfutables.

Par mes prochains messages je vous ferai part de ces résultats et des moyens qui ont permis de les obtenir.

01 décembre 2011

LE CHAT

chat2.jpgange ou démon ?

Notre petit ami ronronnant a des origines très lointaines. Durant des siècles de notre histoire, il a été tour à tour déifié ou combattu, suscitant des passions contradictoires basées sur des légendes et des croyances souvent excessives. S’il fut une incarnation divine dans l’Egypte antique, il fut aussi l’incarnation du diable dans l’Occident chrétien du Moyen-Âge.

Quelle est l’origine et l’histoire mystérieuse de cette petite bête qui aujourd’hui console tant de solitudes ?

Comme l’homme, le chat est probablement né en Afrique à l’époque protohistorique. C’est du moins la version scientifique la plus considérée quant à l’origine du chat…

SON APPARITION EN EGYPTE

Il semble que ce sont les égyptiens qui les premiers réussirent à l’apprivoiser et à le faire s’habituer à la compagnie des humains. Des statues le représentent dès le troisième millénaire avant Jésus-Christ dans cette région où il figure également sur de nombreuses fresques.

Les égyptiens expliquaient ainsi l’apparition de ce félin.

Le dieu du ciel Horus-Râ (gardons-nous d’établir un rapprochement entre ce nom « Râ » et le chat…) Donc, Horus-Râ décida un jour de punir les hommes et c’est sous la forme de la lionne Sekhmet qu’il incarna sa colère pour les détruire par la guerre, la maladie et la famine.

Cependant, il prit pitié de l’espèce humaine et, en accordant son pardon, il transforma Sekhmet en la chatte Bastet qui devint le symbole de la bienveillance divine.

La popularité de Bastet fut très grande et tous les chats qui étaient sa manifestation visible furent respectés et même embaumés et momifiés à leur mort. Dans la nécropole de Beni-Hassan il a été trouvé plus de 3.000 momies de chats, momies que notre civilisation n’a pas respectées puisque la plupart furent transformées en engrais par les anglais… Selon l’historien grec Hérodote, les fêtes annuelles de Bastet qui se déroulaient en mai en Egypte attiraient des dizaines de milliers de fidèles.

Ces fêtes célébraient la rénovation de la nature, la victoire du printemps sur l’hiver et de la vie sur la mort.(Le chat – suite) 2


Le chat, c’est la vie.
Une autre version dans la mythologie raconte que longtemps avant l’apparition des humains, la vie existait dans le cosmos sous l’apparence d’un rayon vert. Pour s’installer sur la terre ce rayon vert se transforma en rouge et constitua le sang du chat. Le sang véhicule la vie… et le chat « véhicula » la vie sur notre planète. Symboliquement le vert contient le rouge, ce qui est évident lorsque s’ouvre un bouton de rose…

Le chat a toujours occupé une place importante dans le panthéon divin des égyptiens qui l’appelaient « Mau », ce qui signifie l’œil. Ils étaient certainement impressionnés par cette pupille aux variations étranges qui donne au chat un regard qui va de l’expressif à l’énigmatique. Il a été dit que ce félin y voit autant de nuit que de jour. Avec la chouette et le hibou, il est devenu un symbole de « la voyance ».

Pour les égyptiens il était une manifestation de leur principe divin suprême : l’œil solaire.

Divin mais utile.
Le chat avait en Egypte une utilité pratique. Il était le gardien des provisions en chassant les petits rongeurs qui étaient abondants dans les marais.

Il était d’ailleurs interdit de l’exporter ce qui suscita une véritable contrebande qui permit à cette espèce de se répandre en de nombreux pays. Alors, un peu partout, de nouvelles races apparurent à la suite de multiples croisements avec de petits félins sauvages.

Ce sont les légions romaines qui introduisirent le chat en Occident où il existait d’autres espèces ayant avec lui quelques ressemblances, comme la martre et le lynx.

Ami ou ennemi ?

Le sort du chat fut bien différent selon les régions. Dieu ou démon, il fut toujours vénéré ou combattu, mais ne fut jamais ignoré. Partout on lui attribua des pouvoirs « magiques » qui, nous le savons aujourd’hui, n’étaient pas sans fondements.

Certains guérisseurs affirment que la présence répétée d’un chat sur les genoux d’un rhumatisant apaise ses douleurs. Souvenez-vous de ces anciennes gravures représentant une vieille grand’mère au coin du feu avec un chat sur les genoux… La « médecine de l’habitat » qui se développe depuis quelques années a constaté que lorsqu’il existe dans une maison un point où s’accumulent des ondes nocives, ce point attire deux espèces d’animaux : les fourmis et les chats…

Ces contradictions ont valu aux chats des sorts opposés, parfois dans une même région. C’est ainsi que les chinois sacrifiaient des chats pour les enterrer dans leurs champs afin d’assurer une bonne récolte, tandis qu’ils les protégeaient en tant que prédateurs des rongeurs nuisibles. Ils avaient aussi la réputation d’attirer, selon leur couleur, la richesse en or ou en argent chez leurs maîtres qui craignaient les pires malheurs lorsqu’il abandonnaient le foyer.

Le chat fait également partie de la grande panoplie des arts divinatoires. Par son agitation ou son indolence, par son regard fixe capable de capter toute la lumière ou de soutenir un regard humain, comme le ferait un serpent, ou encore par les clignements de ses paupières, il permettait aux devins d’annoncer de bonnes nouvelles comme des catastrophes. / … le chat – suite) 3

Il fut un emblème souvent utilisé. Les Romains le représentaient sur leurs bannières avec des légendes venues d’Egypte, tandis que les Vandales et les Burgondes voyaient en lui un symbole de la liberté quand ils peignaient en noir sur fond d’argent sur leurs étendards.

Pour les Celtes, les fées observaient les humains au travers de l’œil du chat.

Les musulmans, connaissaient l’histoire de leur prophète Mahomet et de son chat. Au terme de cette légende, le prophète remercia son chat en lui passant trois fois la main sur le dos et, dit la légende, cet attouchement a donné au chat la propriété de ne jamais tomber sur cette partie de son corps et de retomber toujours sur ses pattes.
Des actes barbares

Mais à partir de l’an mille, le chat fut identifié au démon. Il fut alors combattu et massacré dans tout l’occident chrétien. De multiples superstitions subsistent encore depuis cette époque. Que de gens, encore aujourd’hui, se signent lorsqu’ils croisent un chat noir…

Lors de grands procès en sorcellerie, des chats furent jugés, condamnés et exécutés sur des bûchers où ils rôtirent lentement.

Ces pratiques barbares se poursuivirent après le Moyen-Âge et le roi de France lui-même assista souvent à Paris aux fêtes de la Saint Jean où le peuple dansait autour d’un grand feu symbolisant le solstice d’été. Ce jour-là, des dizaines de chats vivants étaient placés dans un panier que l’on faisait descendre lentement dans les flammes. Mais notre pays n’avait pas le monopole de ces atrocités et il existait, entre autres en Angleterre, la profession de « noyeur de chats ».

Ce que nous devons au chat

N’insistons pas sur ce chapitre de la méchanceté gratuite des humains et voyons plutôt leurs bons rapports avec le chat. Ces bons rapports, il faut cependant l’avouer, sont nés des grands services que le chat a parfois rendus aux hommes.
Curieusement, les famines et les épidémies de peste en Europe suivirent les périodes au cours desquelles les chats firent massacrés intensivement.
Un autre animal fut bien plus dangereux que le chat malgré les pouvoirs attribués à celui-ci. Cet animal, le rat, infesta les greniers et propagea de terribles maladies. En Europe, le rat brun devint un fléau au VI ème siècle lorsque les chats furent exterminés parce qu’ils étaient l’emblème de la déesse Isis. Heureusement que les germaniques avaient protégé et vénéré le chat qui fut réintroduit en Europe et participa à l’élimination du rat brun. Mais les hommes ingrats oublièrent ce service et s’attaquèrent encore au chat après l’an mille avec la bénédiction des pouvoirs religieux. Alors le rat noir succéda au rat brun et ce fut la grande peste du XIV ème siècle qui vit périr plus du tiers de la population.
Pourtant des gens de ces époques conservaient leur amitié au chat comme en témoignent des histoires et des contes. En France, Charles Perrault a écrit le célèbre « Chat Botté ».

… / … ( le chat – suite) 4

Dans toute cette tourmente, il exista un refuge pour le chat ; ce fut la marine. Les marins superstitieux étaient persuadés que les chats avaient un pouvoir sur les vents et qu’ils protégeaient les bateaux dans les tempêtes. Les armateurs, plus pragmatiques, savaient qu’ils constituaient le seul moyen pour lutter contre les rongeurs qui parvenaient toujours à se glisser à bord, tant ils étaient nombreux ; plusieurs centaines de milliers de rats en Europe à la fin du XVIII ème siècle. Cette coutume fut confirmée par un décret de Colbert qui obligea chaque capitaine d’un bateau de guerre d’en posséder au moins deux en permanence à bord. Il n’y a pas si longtemps, jusqu’à la fin du XIX ème siècle, les compagnies d’assurances n’indemnisaient pas les armateurs dont la cargaison avait subi des dommages de la part de rongeurs, si ces armateurs ne parvenaient pas à faire la preuve de la présence de chats à bord.
De la réhabilitation à l’acceptation
Petit à petit la réhabilitation du chat s’est imposée, mais c’est un phénomène relativement récent. Les humains qui l’acceptent mais le craignent encore n’hésitent toujours pas à le traiter d’hypocrite ; eux qui ne l’ont toléré que parce qu’il leur était utile ! On fait souvent l’éloge du chien qui servilement se soumet à son maître même quand celui-ci le frappe ou lui fait subir de mauvais traitements. Le chat est fier et indépendant. Il traite d’égal à égal avec les humains auxquels il s’attache tout autant, ne craignant pas de parcourir de grandes distances pour retrouver sa famille ; celle qui l’a adopté. Actuellement, plus de sept millions de chats vivent dans nos foyers en France.

Il arrive même que le chat noir soit considéré comme un porte-bonheur. Ce fut le cas lorsque la Loterie Nationale l’utilisa comme emblème publicitaire.
Même ceux qui disent ne pas l’apprécier lui reconnaissent ses qualités de propreté naturelle et sa séduisante beauté. Il leur reste peut-être à mieux le connaître et à s’efforcer de le comprendre pour parvenir facilement à l’aimer.

Kamina BROCHKA