Le blog de Kamina BROCHKA

A notre époque, n’importe qui peut s’octroyer le titre de « voyant » et ouvrir un cabinet. Ils peut le gérer comme un commerce et attirer « la clientèle » par une publicité tapageuse… qui ne prouve rien, sinon qu’il en a les moyens, et ne contient que les affirmations de l’intéressé. Souvent ces voyants apparaissent en un lieu, puis disparaissent avant de réapparaître ailleurs, et ainsi de suite.

Il n’est pas possible de « tester » un voyant sur la qualité de son travail qui par nature s’exerce dans la   discrétion. Des émissions de télé tout aussi tapageuses ont prétendu le faire en confondant la voyance et les devinettes. C’est dévaluer « la voyance » qui n’est pas un jeu mais doit demeurer un moyen d’aider en de multiples circonstances.

Par contre, il existe dans la plupart des communes de France des voyants qui exercent leur activité et en vivent depuis des dizaines d’années sans autre soutien qu’une information publicitaire modeste et surtout ce qu’il est convenu d’appeler « le bouche à oreille » des gens satisfaits. Celui ou celle qui a mérité la confiance dans une région n’a pas à changer de lieu pour survivre.

La qualité de la voyance ne peut être prouvée que lors des contacts avec les consultants. C’est un peu comme lorsqu’on va consulter un médecin ; ce n’est qu’après qu’on pourra apprécier son efficacité… Il doit s’ajouter des qualités éthiques qui concernent à mon sens « le rôle social du voyant ». Ce sera le sujet de mes prochains messages.

Parmi les idées reçues qui sont à l’origine de la vulnérabilité de ceux qui, mal informés, risquent d’être exploités par des procédés malhonnêtes, citons la notion de « don ».

Affirmer que l’on possède « un don », c’est se placer au-dessus de ceux qui croient ne pas en avoir et qui se résignent alors qu’ils pourraient exploiter les mêmes possibilités. S’il s’agit d’un don, il est important de constater que tout le monde le possède. Chacun détient « plus ou moins » cette disposition naturelle qui souvent se manifeste spontanément, surtout dans l’enfance. Mais le regard des autres fait souvent rejeter des « intuitions » qui surprennent et parfois inquiètent. « Le don » est alors mis en sommeil et devient un potentiel qui peut être réactivé; ce qui est toujours possible… par un travail sur soi… Nous y reviendrons.La désinformation du grand public permet a bon nombre de pseudo voyants de recevoir en consultation des personnes auxquelles ils n’ont rien à révéler, sinon leur dire adroitement ce qu’ils souhaitent entendre.

Alors deux questions se posent : qu’est-ce qu’un vrai voyant ?  Comment le reconnaît-on ?

A toutes les époques et dans toutes les régions du monde, les humains ont toujours été inquiets à propos de leur avenir. Il est logique qu’ils aient toujours eu le désir de lever un coin de ce voile qui cache leur futur et les résultats de ce qu’ils entreprennent.

Si ce désir n’avait pas été satisfait, si les voyants ne leur avaient pas apporté leur aide, il y a longtemps que la voyance serait tombé en désuétude. Nous devons constater que c’est le contraire et que toutes les catégories de la population « consultent » de plus en plus. En France, on évalue à 70% de la population les personnes qui consultent un voyant au moins une fois par an. Toutes les catégories de la société sont concernées, des plus modestes jusqu’à ceux qui occupent une place privilégiée dans les affaires, les médias et la politique.

Dans les messages de ce blog je vous informerai en toute sincérité de tout ce qui concerne « les arts divinatoires » en m’efforçant de réfuter, en les analysant, « les idées reçues » qui masquent de façon souvent malsaine la réalité de ce phénomène permanent de société.