06 avril 2009
Information plutôt que répression ( suite de la réponse à l’INAD)
« Faire appel au gouvernement pour manier le bâton me paraît extrêmement dangereux et irresponsable, quel que soit ce gouvernement. Contrôle et surveillance sont des méthodes que ne souhaitent pas les praticiens déjà soumis à des contrôles désagréables : impôts, urssaf, etc. N’en rajoutez pas !
Pourquoi ne pas concentrer vos efforts vers les médias qui s’emploient à démolir nos professions pour augmenter l’audimat en ne citant que des personnages grotesques et la représentation d’escroqueries présentées comme la représentation des arts divinatoires ?
Combattre tous les abus que vous citez doit à mon sens commencer par une meilleure information du grand public aujourd’hui totalement désinformé au bénéfice de ceux qui ont en charge de l’informer.
Avant d’interpeller les pouvoirs publics, qui en général ne nous sont pas particulièrement favorables, adressons-nous aux responsables de l’éducation et de l’information qui ne nous connaissent souvent que pour pratiquer une interminable chasse aux sorcières dans un état d’esprit quasi moyenâgeux.
Vos buts sont identiques aux miens et je souhaite que vos méthodes ne les fragilisent pas.
Veuillez agréer Monsieur, mes cordiales salutations. »
Si l’on fait appel aux contrôles et à la répression, on a de fortes chances d’être entendus. Mais quand on fait appel aux grands médias on se heurte à une incompréhension qui se manifeste par une sorte de « censure qui n’ose pas dire son nom ».
Il est vrai qu’en France on prétend que la censure n’existe pas. Chacun, c’est vrai, a le droit de s’exprimer librement ; mais à la condition que personne n’écoute.
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