Le blog de Kamina BROCHKA

Les arts divinatoires ne comptent pas plus de pratiquants malhonnêtes que ce qu’on en rencontre dans les autres activités. Par contre il existe dans notre profession bon nombre de personnes qui agissent avec une réelle compétence et une grande générosité. Il serait utile de ne pas les laisser dans l’ombre, comme si elles n’existaient pas.

Mais les nombreux Voyants qui honorent leur profession sont dispersés et ne bénéficient pas d’organisations capables de les défendre. Plusieurs tentatives de « s’unir pour se défendre » ont été entreprises dans le domaine de Arts Divinatoires. Elles se sont heurtées à l’indifférence des pouvoirs publics et surtout à un climat d’égoïsme où beaucoup considèrent les autres comme des concurrents et non comme des collègues.

Il serait temps d’entreprendre une action d’information sur ce qu’est réellement le phénomène de « voyance » auprès du grand public en lui ôtant toutes les idées quasiment moyenâgeuses qui le défigurent. Il serait temps que ceux qui exercent cette profession, aussi noble que les autres, se retrouvent pour ensemble assurer avec leur propre défense la protection de ceux qui les consultent.

A part quelques exceptions, lorsque des émissions de télévision présentent un sujet sur les Arts Divinatoires, elles insistent lourdement sur des abus ou même des escroqueries dont sont victimes des personnes naïves ou mal informées. Des informations particulièrement tendancieuses constituent une véritable et malhonnête « chasse aux sorcières »

Ces producteurs qui n’hésitent pas utiliser des procédés douteux, tels que leurs caméras cachés, doivent bien savoir que dans toutes les composantes de la société, il existe des professionnels véreux  et que même leur corporation ne constitue pas une exception.

Quand dénonceront-ils des gens aux réputations bien établies parmi les financiers, les politiques et autres grande noms de professions libérales ou administratives ?

« Faut pas rêver », comme ont dit à la télé… Les loups ne se mangent pas entre eux !

Les professionnels des « Arts Divinatoires » sont confrontés à une incompréhension que les apparents progrès de l’information ne parviennent pas à atténuer… au contraire.

Mes précédents messages ont signalé les dérives qui risquent de pénaliser encore plus la profession sous prétexte d’en moraliser la pratique. Il est bien vrai que parfois un remède peut être pire que le mal et nous sommes nombreux à penser que demander une réglementation de la pratique des arts divinatoires par l’intervention de l’Etat serait rechercher « le bâton pour se faire battre ».

A mon sens les principaux problèmes que rencontre la profession de Voyant ont deux causes principales : 

1°) Le manque d’information du grand public qui souvent considère la voyance comme un don exceptionnel offert à quelques personnes également exceptionnelles.

A notre époque où l’évolution de la science, et notamment de la physique quantique, permet d’expliquer rationnellement des phénomènes souvent considérés comme étant du domaine du surnaturel, il serait utile de « démythifier » les arts divinatoires et de les inclure dans les possibilités humaines longtemps inexpliquées.

Pour nos médias ce pourrait être « un scoop » qui présenterait plus d’intérêt que bien des « faits divers » dont ils nous abreuvent sur les multiples chaînes de télévision en reléguant en informations secondaires les évènements dont nous dépendons.

Ce premier élément, « informer sainement », serait réalisable  si le spectaculaire et les reportages faciles n’étaient plus considérés comme les seuls rentables.

Mais ce n’est pas tout…

« Faire appel au gouvernement pour manier le bâton me paraît extrêmement dangereux et irresponsable, quel que soit ce gouvernement. Contrôle et surveillance sont des méthodes que ne souhaitent pas les praticiens déjà soumis à des contrôles désagréables : impôts, urssaf, etc. N’en rajoutez pas !

Pourquoi ne pas concentrer vos efforts vers les médias qui s’emploient à démolir nos professions pour augmenter l’audimat en ne citant que des personnages grotesques et la représentation d’escroqueries présentées comme la représentation des arts divinatoires ?

Combattre tous les abus que vous citez doit à mon sens commencer par une meilleure information du grand public aujourd’hui totalement désinformé au bénéfice de ceux qui ont en charge de l’informer. 

Avant d’interpeller les pouvoirs publics, qui en général ne nous sont pas particulièrement favorables, adressons-nous aux responsables de l’éducation et de l’information qui ne nous connaissent souvent que pour pratiquer une interminable chasse aux sorcières dans un état d’esprit quasi moyenâgeux.

Vos buts sont identiques aux miens et je souhaite que vos méthodes ne les fragilisent pas.

Veuillez agréer Monsieur, mes cordiales salutations. »

Si l’on fait appel aux contrôles et à la répression, on a de fortes chances d’être entendus. Mais quand on fait appel aux grands médias on se heurte à une incompréhension qui se manifeste par une sorte de « censure qui n’ose pas dire son nom ».

Il est vrai qu’en France on prétend que la censure n’existe pas. Chacun, c’est vrai, a le droit de s’exprimer librement ; mais à la condition que personne n’écoute.