Le blog de Kamina BROCHKA

Dans mon livre « Les tarots à la portée de tous » (Editions Trajectoire) j’ai retracé toutes les péripéties du cheminement des Tarots jusqu’à nous depuis leur apparition en Europe. J’ai effectué des recherches qui m’ont révélé la grande richesse de ce livre initiatique que constitue le Tarot dont les différentes versions ne sont que des variantes d’une connaissance unique. Cette connaissance nous permet de prédire les événements à venir, mais aussi de mieux nous connaître. J’ai expliqué les différentes méthodes de tirages qui permettent d’y parvenir si tous les symboles de toutes les cartes nous sont assez connus pour participer à notre inspiration et à notre médiumnité.

Mais pour que cette transmission soit complète et efficace, j’anime des stages de week-ends au cours desquels la pratique de ces tirages offre aux participants la possibilité d’utiliser les Tarots qui se révèlent réellement « à la portée de tous ».

Si les histoires marseillaises ont la réputation de ne pas être une garantie d’authenticité, le fait de considérer le Tarot comme étant originaire de Marseille est une véritable « galéjade ». Cependant, il y a une raison…

Aucune ville, aucun pays ne peut revendiquer être à l’origine du Tarot. On en trouve des traces en Chine au Moyen-Âge, en Egypte dans l’Antiquité, aux Indes, et même dans des grottes préhistoriques.

L’histoire du Tarot remonte à des époques extrêmement lointaines ; elle est à découvrir. Il semble que les Tarots soient arrivés en Europe dans les bagages des bohémiens qui apparurent vers le X° siècle dans l’Empire Byzantin et dans les Balkans. C’est vers la fin du XIV° siècle que le Tarot initiatique et les jeux de cartes qui s’en inspirent atteignent l’Europe sans qu’on sache vraiment d’où ils viennent. C’est dans la première moitié du XV° siècle que fut créé en Italie le célèbre Tarot des Visconti dont les images sont très belles et colorées. Il annonçait la création d’autres Tarots  qui ne tardèrent pas à se répandre.

En France, la ville d’Épinal était déjà spécialisée dans l’imagerie.

A l’imprimerie Pèlerin d’Epinal, j’ai pu voir et tenir en mains les plaques qui furent utilisées pour imprimer des Tarots… dans le style des « images d’Epinal ». Mais le tarot initiatique avec les valeurs qu’il véhicule fut parfois considéré comme un simple jeu de cartes. Sous Napoléon III les « jeux de hasard » furent soumis à des règlements très stricts. L’édition des jeux de cartes fut réservée à la ville de Marseille et toutes les autres imprimeries de France durent se soumettre à cette législation et ne plus imprimer des tarots. A partir de cette époque les jeux de tarots se multiplièrent depuis la ville de Marseille et à la fin du XIX° siècle la maison Grimaldi publiait neuf tarots différents les uns des autres.

Lorsque j’ai mis au point ma méthode de divination par la date de naissance, j’ai désiré en faire profiter le plus grand nombre de personnes. Je l’utilisais avec des résultats surprenants dans mes consultations de voyance, que ce soit en mon cabinet ou par téléphone. Je désirais l’expliquer et la mettre à la disposition de mes lecteurs par mon livre « Les Tarots à la portée de tous ».

A cette époque j’ai effectué un séjour en Egypte où j’ai rencontré une personne qui connaissait très bien les Tarots et avait des connaissances initiatiques. Nous avons parlé de ma « numérologie des Tarots » et je lui ai dit que j’avais l’intention de la faire connaître sous l’appellation suivante : « les 22 rayons de la divine lumière ». Le nombre 22, c’est celui des lames majeures. Ensuite « divine lumière » pour qualifier cet éclairage de l’avenir grâce à la « divination » dont les deux premières syllabes forment le mot « divin ».

Quelques jours plus tard, mon amie égyptienne m’a emmenée dans une salle obscure d’un temple pour confirmer mon inspiration. Sur un mur, une sculpture représentait un pharaon qui tendait les mains devant lui. Au-dessus, une ouverture dans le plafond éclairait cette scène. Mais curieusement près de cette ouverture était sculptée le disque du soleil d’où descendaient des rayons jusqu’aux mains du personnage. Et ces rayons étaient au nombre de 22, pas un de plus ni de moins…

Notre date de naissance est composée de trois éléments principaux : le jour, le mois et l’année. Elle nous offre un livre ouvert dans lequel sont inscrits les éléments majeurs de notre personnalité, de nos tendances, de nos vertus possibles et de leurs contraires.

Il est évident que savoir lire ce livre, c’est mieux se connaître. Il devient alors possible d’utiliser chaque tendance révélée dans son sens positif. C’est aussi être alerté par rapport aux difficultés annoncées et informé des qualités qu’il nous faudra cultiver.

Les révélations précieuses de la date de naissance par les lames du Tarot ne déterminent pas une carrière, mais elles sont très utiles pour éviter des erreurs regrettables et fréquentes dans une orientation professionnelle.

Le caractère profond et parfois encore inapparent est révélé avec les tendances imaginatives, créatives, dynamiques, affectives, etc… Nous y décelons la sentimentalité, le goût de la justice, de l’indépendance, des voyages, des arts, des écrits, etc. Mais les tendances contraires sont également inscrites, telles que le repli sur soi, l’isolement, la timidité, l’indolence, l’égoïsme… jusqu’au diabolisme. Tout est là dans cette numérologie des Tarots, méthode à laquelle j’ai donné un nom moins banal à la suite de circonstances que je vais vous raconter.