Le blog de Kamina BROCHKA

Tout le monde peut avoir accès aux supports de voyance. Il est bon de développer des possibilités de « voyance » qui souvent ont été négligées ou rejetées en raison des idées reçues qui dévaluent ce qui concerne « les arts divinatoires ». S’intéresser à la voyance et à ses supports est un enrichissement culturel aux conséquences pratiques et positives dans l’évolution d’une personne vers son épanouissement.

Dans les stages que j’anime depuis plus de vingt ans je transmets un savoir, mais aussi une façon de parvenir à « ressentir » ce qu’il n’est pas possible de décrire ; il faut le vivre. Je m’efforce de révéler à chaque participant ce qu’il possède. Un support va lui permettre d’en prendre conscience et par un travail enrichissant de l’utiliser pour soi et pour les autres.

Par mes prochains messages je vous confierai ce que sont mes projets pour les semaines à venir au cours desquelles j’aurai l’occasion d’animer plusieurs stages ; les prochains étant : « les Tarots divinatoires et initiatiques », « l’interprétation des Rêves », « La Voyance, la Boule de Cristal et les perceptions extrasensorielles ».

Le premier stage concernera « LES TAROTS », dont on parle beaucoup et que l’on connaît si peu…

Le flash de voyance est comme un éclair qui projette un éclairage précis sur une personne ou un évènement. Son nom indique bien qu’il s’agit d’une image ou d’un ressenti qui ne se prolonge pas dans le temps. Les qualités médiumniques ou l’intuition du voyant peuvent lui permettre de dépasser cette limite étroite, mais la voyance peut ne pas aller plus loin.

Dans tous les cabinets de voyance, les professionnels utilisent des supports qui sont nombreux et qui donnent une suite aux flahs ou aux voyances directes, dites sans support. On estime qu’en France il existe environ 120 supports de voyance. Tous les supports sont valables ; ce qui peut l’être moins, c’est la compétence de la personne qui les utilise…

Les principaux supports de voyance sont : les Tarots, les cartes, les oracles, la boule de cristal, les nombres, les symboles qui apparaissent dans les taches d’encre ou de couleur comme dans le marc de café… et dans les rêves, etc… Un voyant doit connaître parfaitement les supports qu’il utilise. Il serait opportun que les personnes qui consultent un voyant l’interrogent à propos de ses supports. Il est inimaginable de constater combien de pseudo professionnels (car n’importe qui peut se dire « voyant » et recevoir des consultants), méconnaissent totalement leurs supports. J’ai eu l’occasion d’assister à la conférence d’une de ces voyantes qui parlait du tarot en affirmant des « énormités », puis en avouant qu’elle n’avait aucune connaissance du symbolisme.

La fin du mois d’août marque la reprise des activités habituelles auxquelles de nombreuses préoccupations viennent s’ajouter en ces temps d’incertitudes et d’inquiétudes. Que de gens souhaitent en savoir plus sur les évènements qu’ils vont devoir affronter dans différents domaines !

La voyance doit les éclairer en leur révélant les situations qui vont intervenir dans un temps plus ou moins proche. Mais elle ne doit pas s’arrêter là car son rôle doit être aussi de permettre à l’intéressé de mieux vivre les évènements qui vont le concerner. Celui à qui son futur est annoncé est rarement en mesure d’examiner avec objectivité ce qu’il va vivre et quelles seront ses réactions plus ou moins judicieuses.

« Le rôle social du voyant » doit intervenir afin qu’il apporte son aide dans l’examen lucide de la situation à venir en toute objectivité et qu’il prodigue des avis et des conseils que son consultant ne percevrait pas. La compétence d’un voyant ne doit pas se limiter à annoncer ce qui va intervenir dans la vie de son consultant, elle doit s’étendre à l’aide nécessaire pour qu’il puisse vivre mieux l’évènement quel qu’il soit. C’est une dimension humaniste de la profession de voyant qui ne peut s’exprimer que par le vécu, l’expérience et la sincérité.

A notre époque, n’importe qui peut s’octroyer le titre de « voyant » et ouvrir un cabinet. Ils peut le gérer comme un commerce et attirer « la clientèle » par une publicité tapageuse… qui ne prouve rien, sinon qu’il en a les moyens, et ne contient que les affirmations de l’intéressé. Souvent ces voyants apparaissent en un lieu, puis disparaissent avant de réapparaître ailleurs, et ainsi de suite.

Il n’est pas possible de « tester » un voyant sur la qualité de son travail qui par nature s’exerce dans la   discrétion. Des émissions de télé tout aussi tapageuses ont prétendu le faire en confondant la voyance et les devinettes. C’est dévaluer « la voyance » qui n’est pas un jeu mais doit demeurer un moyen d’aider en de multiples circonstances.

Par contre, il existe dans la plupart des communes de France des voyants qui exercent leur activité et en vivent depuis des dizaines d’années sans autre soutien qu’une information publicitaire modeste et surtout ce qu’il est convenu d’appeler « le bouche à oreille » des gens satisfaits. Celui ou celle qui a mérité la confiance dans une région n’a pas à changer de lieu pour survivre.

La qualité de la voyance ne peut être prouvée que lors des contacts avec les consultants. C’est un peu comme lorsqu’on va consulter un médecin ; ce n’est qu’après qu’on pourra apprécier son efficacité… Il doit s’ajouter des qualités éthiques qui concernent à mon sens « le rôle social du voyant ». Ce sera le sujet de mes prochains messages.