Le blog de Kamina BROCHKA

Compétence, Sincérité et expression de la Prédiction sont les trois dimensions de la consultation de voyance. Mais celui ou celle qui se dit Voyant ne peut, à mon sens, exercer cette activité que s’il possède un véritable esprit humaniste, s’il aime vraiment les autres et s’il est convaincu de son rôle social.
Une prédiction doit apporter une aide à celui qui la reçoit. Voir des difficultés à surmonter n’est pas suffisant, encore faut-il placer le consultant dans les meilleures conditions pour les aborder et pour les vaincre. Le Voyant est le mieux placé pour déceler les solutions possibles et pour les étudier avec l’intéressé qui, aveuglé par ses craintes, risque de ne pas les découvrir. La confiance en soi est un élément que le Voyant peut faire naître chez celui qui l’a perdue. Il sera alors en meilleure condition pour faire face.

Savoir exprimer sa sincérité, savoir parler pour aider à « vivre l’événement annoncé » ne peut se manifester qu’avec une certaine psychologie. Mais attention, la voyance par elle-même n’a rien à voir avec la psychologie.
C’est seulement lorsque sa compétence donne au Voyant la possibilité de dire ce qu’il « voit » et ce qu’il « ressent », que vient le moment où il devra utiliser cette forme de psychologie. Il ne s’agit pas d’une psychologie universitaire, mais d’une psychologie pratique qui va tenir compte de la personnalité du consultant pour déterminer la façon de lui annoncer des événements heureux ou fâcheux.
Le Voyant se trouve alors dans la position d’un médecin qui vient d’établir un diagnostic. Comment va-t-il annoncer son état à un malade dont la vie est en danger ?  S’il s’agit d’un malade qui a le désir de guérir et de vivre, il ne s’exprimera pas comme lorsqu’il s’agit d’un malade qui va se désespérer et « baisser les bras » face à  la gravité de sa maladie.

Il faut consacrer à une consultation tout le temps nécessaire pour traiter tous les sujets de préoccupation : santé, profession, amour, famille, études, etc. Faire comprendre à l’autre qu’il reste trop longtemps serait affaiblir sa confiance et les possibilités de l’aider.
Le Voyant doit connaître les limites de sa compétence et ne pas vouloir « se dépasser » en prétendant, par exemple, annoncer chaque fois des dates précises, alors qu’il doit savoir que la voyance ne maîtrise pas le temps. Lui, doit parfaitement maîtriser ses intuitions et sa médiumnité, ainsi que le support qu’il utilise. Ce support lui révèle des symboles qu’il doit interpréter. Une fausse interprétation entraîne une prédiction fausse alors que la voyance pouvait être juste.
Compétence et sincérité : deux qualités indispensables qui apportent au consultant un apaisement certain, quelle que soit sa situation, car, inconsciemment, il s’en rend compte. Il est évident qu’acquérir la compétence nécessite « un vécu » et « un travail » permanent pour maîtriser cette intuition – qui peut être qualifiée de médiumnité – et qui jaillit spontanément puis se fixe et se développe par l’utilisation d’un »support ». Celui-ci, quel qu’il soit, exige un « travail technique » qui s’ajoute à une mise en condition par un état de sérénité psychique et physique.

Les besoins profonds restent identiques et nos contemporains se tournent vers le Psychologue ou le Voyant. Ce dernier possède une renommée justifiée depuis les époques les plus lointaines et dans toutes les régions du globe.
Lorsqu’une personne pénètre dans un cabinet de voyance, il doit se créer une atmosphère qui se détend au fur et à mesure que se déroule la consultation. Dès les premiers instants le « véritable voyant » ressent comme une image psychique de cette personne qu’il se garde bien d’interroger. Faire parler le consultant est ce dont il se méfie, car c’est l’attitude d’un Voyant qui n’a rien à dire. Par contre, cette « voyance directe » , ce ressenti, vont être complétés par un support qui peut être les cartes, le tarot, la boule de cristal ou tout autre. Parfois certains ont besoin d’entendre parler de leur passé, pour que s’instaure la confiance nécessaire.  Dans ce cas, il convient de ne pas s’y attarder. Le consultant n’est pas venu pour cela. Son passé, il le connaît et il est bon de ne  l’évoquer que pour éclairer l’avenir… Ensuite c’est la consultation profonde.

Rendez-vous demain pour découvrir une nouvelle note très intéressante au sujet de la "Consultation" proprement dite...